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La Vanité des bâtisseurs, 1993
L’idée de la mort était autrefois beaucoup plus présente. La devise de Claude Gouffier inscrite à plusieurs reprises dans le château en atteste : Hic terminus haeret fait partie des textes et des images qui rappellent que les ambitions des entreprises humaines ne peuvent rien face à l’inéluctable sort mortel.
Les peintures de natures mortes de vanité devinrent un genre en soi et connurent un réel succès aux XVI° et XVII° s.
L’œuvre de Gloria Friedmann juxtapose deux tumulus, l’un de pierre pour les infatigables bâtisseurs, l’autre d’os pour ce qui subsiste après la mort.
Mais l’un et l’autre finiront en poussière, agglomérée au disque de terre, forme pure dont tout est issu et où tout revient, et qui réunit humain, animal, végétal et minéral dans une même entité.
Installation avec un disque de terre crue (diam. 260 cm), un tas d'os (120 x150 cm) et un tas de pierres (130 x150 cm)
Collection Cnap, inventaire Fnac : 94058